H.D. Wright est un représentant de la jeunesse d’Education Cannot Wait
Depuis la création du poste d’Envoyé spécial des Nations unies pour la jeunesse en 2013, les professionnel·le·s de l’aide se sont demandé·e·s comment engager les jeunes. Le groupe d’intérêt des jeunes d’Education Cannot Wait appelle toutes les organisations humanitaires à adopter le format de type circonscription pour l’inclusion des jeunes.
- Samuel Sasu Adoteng, du Ghana, représentant de l’Union des étudiant·e·s d’Afrique, affirme que la démocratie “garantit que la représentation des jeunes n’est pas symbolique, mais qu’elle est représentative de l’opinion des jeunes du monde entier”.
- Stephen Wandu Bimo, réfugié sud-soudanais vivant en Ouganda et directeur exécutif d’ICanSouthSudan, ajoute que la démocratie “crée un espace pour des voix comme la mienne”.
- Et Kennedy Monari, enseignant au Kenya et spécialiste du Youth Council on Education in Emergencies and Protracted Crises, basé à Nairobi, conclut que la démocratie est une “composante fondamentale pour créer un changement équitable”.
Si les jeunes militant·e·s individuel·le·s ont beaucoup à offrir, et les conseils consultatifs encore plus à partager, le pouvoir de la démocratie représentative est sans limite. La démocratie rassemble les gens, juxtapose des perspectives qui sinon n’existeraient pas, créant un mélange suffisamment important pour un changement durable, et une structure qui garantit un changement équitable.
- Ibrahim Ishaku Balami, directeur exécutif de la fondation nigériane Future Resilience and Development, déclare : “Depuis près de dix ans, je participe à la lutte contre l’insurrection de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. J’ai vu comment les ressources sont allouées, et je sais où elles devraient aller. Mais si des voix comme la mienne – parmi les personnes plus touchées – ne sont pas incluses les fonds humanitaires ne seront pas utilisés.
- Nwanze Anthony, fondateur de Empowered African Child Initiatives, va plus loin en racontant : “Je me suis rendu dans une communauté locale de Nasarawa, au Nigeria, pour m’engager dans un service. La plupart des habitant·e·s avaient été déplacé·e·s par des attaques terroristes près de la capitale. En tant qu’étudiant en économie, j’ai toujours pensé que seules les personnes partageant les mêmes idées s’intéressaient à la politique. Mais ils n’étaient pas seulement intéressés – ils m’ont montré des détails qui m’avaient échappé.”
- Rachael Vichei, une enseignante kenyane qui a passé deux ans à enseigner aux élèves de Mukuru Kwa Njenga, à Nairobi, conclut que “les jeunes garçons et les jeunes filles devraient être inclus·es, car il·elle·s comprennent les défis uniques qui les touchent.”
Toutes les parties prenantes doivent être incluses : les réfugié·e·s, les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les filles et les garçons, dont les voix sont portées par la force unificatrice de la démocratie.
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H.D. Wright est le représentant de la jeunesse à Education Cannot Wait, le Fonds des Nations Unies pour l’éducation dans les situations d’urgence. Militant des droits humains âgé de 19 ans, il est le premier jeune élu démocratiquement au sein de l’organe directeur d’un fonds humanitaire mondial.
Le groupe de jeunes d’Education Cannot Wait a été créé pour influencer démocratiquement les programmes et les politiques humanitaires de haut niveau.